Allison
Cook

Alfredo Abbati

« Je suis là pour être belle. J’ai un objectif dans la vie : être aimée. » Ainsi s’exprime la sulfureuse Duchesse dans Powder Her Face, un rôle qu’Allison Cook a récemment incarné pour ses débuts à la Monnaie, avant une autre incursion dans le répertoire contemporain avec To Be Sung de Pascal Dusapin. Fidèle à son tempérament original, la soprano nous revient pour un récital balançant entre spiritualité et matérialisme, entre Purcell, Schoenberg et les teintes «jazzy» de Thomas Adès ou les piquants Cabaret Songs de Kurt Weill. Elle créera en outre des mélodies inédites de la compositrice polonaise Katarina Glowicka, écrites d’après des textes de femmes afghanes issus du Afghan Women’s Writing Project. S’interroger sur la féminité à travers l’exploration d’un répertoire singulier : une invitation d’Allison Cook que nous ne saurions décliner.

Programme

• Henry Purcell Dido’s Lament from “Dido and Aeneas”, Z. 626 (1689)
• Arnold Schoenberg Das Buch der hängenden Gärten, op. 15 (1908-1909)
• Thomas Adès Paraphrases from “Powder Her Face”
• Katarina Glowicka Unknown (world premiere), textes issus du site internet : awwproject.org (Afghan Women's Writing Project)
• Kurt Weill Mélodies de “Cabaret Songs”

Fichiers à télécharger

• Biographies (210.4 kB)