La Monnaie réalise une première analyse des impacts environnementaux liés aux activités du théâtre et engage une éco-conseillère pour gérer sa démarche environnementale.
En janvier, la Monnaie obtient une première étoile au label Entreprise éco-dynamique.
La Monnaie se voit décerner deux étoiles au label Entreprise éco-dynamique. Des poubelles de tri sont installées dans les bâtiments, des filières de récupération sont mises en place, un suivi des consommations d’énergie voit le jour,…
Le théâtre suit ses consommations d’énergie et d’eau en temps réel, ce qui permet d’identifier les zones les plus énergivores et d’y remédier de façon plus précise.
La Monnaie renouvelle son dossier du label Entreprise éco-dynamique et conserve ses deux étoiles.
Trois ruches sont installées sur le toit du théâtre.
En décembre, la Monnaie met en vente entre 2.500 et 3.000 pièces de costumes, ainsi que 80 paires de chaussures.
Les deux étoiles du label Entreprise éco-dynamique sont à nouveau attribuées au théâtre.
La Monnaie lance des travaux axés sur une meilleure performance énergétique de ses bâtiments (rénovation des systèmes de chauffage, changement de certains châssis, isolation des toitures plate…) qui prendront fin en 2018.
Le théâtre vide une centaine de containeurs de décors stockés au port d’Anvers en faisant appel à des entreprises de revalorisation. Malheureusement seuls 2 à 3% des éléments sont revalorisés. Ce projet est néanmoins une première étape de réflexion vers l’écoconception des productions.
Rotor Deconstruction réalise une étude sur le potentiel de revalorisation des éléments de décors de la Monnaie.
Les ateliers commencent à fabriquer des décors de répétition en utilisant un maximum d’éléments issus du stock de la maison pour réduire les dépenses en matériaux.
À partir de janvier, l’approvisionnement en bois pour les décors est systématiquement labellisé FSC ou PEFC, garantissant une provenance de forêts gérées de manière responsable.
Certaines parties du décor de Foxie! La Petite renarde rusée sont conçus de manière à pouvoir être réutilisés ou recyclés, dont le mur lointain de 200m2 (80% d’éléments réutilisables).
En juin, via un financement du Programme Régional en Économie Circulaire (P.R.E.C.) de la Région de Bruxelles Capitale, la plateforme InLimbo voit le jour. Elle vise à faciliter le don de matériaux au sein du secteur culturel bruxellois.
Le service habillage de la Monnaie commence à fabriquer ses propres produits 100% naturels pour laver et entretenir les costumes d’opéra. L’entretien des costumes se fait principalement sans méthanol, avec du bicarbonate de soude, du savon de Marseille, du vinaigre, des cristaux de soude,... comme le faisaient nos grands-mères !
Le théâtre se dote d’un nouveau système (« Gestion Technique Centralisée » ou « GTC ») qui permet de contrôler une grande partie des installations de chauffage et de ventilation à distance sur base des horaires d’occupation des locaux.
En mai, l’atelier peinture de la Monnaie s’équipe d’une machine pour nettoyer le matériel de peinture utilisant un produit recyclable en circuit fermé.
En octobre, la construction du tunnel reliant la scène aux ateliers est achevée. Celui-ci permet d’éviter les transports locaux en camion de décors, de costumes et d’accessoires.
En décembre, le Collectif 17h25 voit le jour. Composé du Festival d’Aix-en-Provence, de l’Opéra de Lyon, de l’Opéra de Paris, du théâtre du Châtelet et de la Monnaie, il a pour ambition d’améliorer et de renforcer les pratiques de développement durable par la mutualisation des efforts et des moyens humains et financiers.
En mai, la Monnaie actualise son bilan carbone. Grâce à cette étude, les principaux postes d’impacts carbone du théâtre sont mis en lumière. Un plan de réduction des émissions CO2 est mis en place.
Entre octobre et décembre, la Monnaie mène une opération de démantèlement des 5 containers du décor de Foxie ! (2017) à des fins de recyclage. 4/5 du volume total du décor est revalorisé.
Au printemps, le théâtre installe trois nouvelles ruches sur les toits des Ateliers.
En mai, la Monnaie prend en charge la coordination tournante du Collectif de 17h25.
En juillet, le théâtre agrandit le parking vélo interne, passant de 38 à 54 places.
En juillet, deux installations pour alimenter l’ensemble des bâtiments en eau douce sont mises en place. Cela permet notamment de diminuer les consommations d’eau.
Entre mai et novembre, la Monnaie collabore avec la société coopérative Retrival pour le recyclage et la revalorisation de 41 containers de décors. La Bohème (2010) et ses 12,5 tonnes de décors sont recyclées à 80%.
En novembre, la Monnaie intègre le comité de pilotage du forum Durabilité d’Opera Europa.
En janvier, les ateliers Groot Eiland sont sélectionnés comme prestataires pour la nouvelle cantine interne de l’opéra. Cette organisation propose une alimentation durable et de qualité, dont des alternatives végétariennes et vegan, à partir d’achats responsables en circuit-court.
Début 2022, un volet à enroulement rapide est placé au niveau des quais de chargement de la Monnaie, permettant d’isoler cet espace de la rue et de limiter les déperditions thermiques des ateliers.
Des éléments de la structure métallique de la production Le Château de Barbe-Bleue et le Mandarin merveilleux sont transformés en une nouvelle base pour le décor d’Il trittico.
En février et mars, 42 collaborateur·rice·s de la Monnaie contribuent à l’élaboration de la stratégie de Responsabilité Sociétale de l’Organisation (RSO) du théâtre.
En mai, l’équipe des publics de la Monnaie publie une série de podcasts intitulée « EC(H)O » consacrée à l’engagement sociétal et environnemental de la Monnaie.
En mai, la Monnaie organise une vente d’une partie importante des costumes de ses spectacles à des prix très démocratiques (des chaussures, des chapeaux, des jupes, des robes, des pantalons…)
En juillet, la capacité des citernes d’eaux pluviales est augmentée de 7.500 litres à 10.500 litres pour alimenter les toilettes de la partie administrative.
La Monnaie augmente le nombre de fournisseurs auquel elle fait appel pour l’achat de mobilier de 2ème main.
À partir de l’hiver 2022, la Monnaie met en place un plan « gestes énergie » afin de diminuer ses consommations d’électricité et de gaz. Parmi les nombreuses actions mises en place, on retrouve :
En août, le Collectif de 17h25 est nommé lauréat de l’appel à projets Alternatives vertes lancé en 2021 par le Ministère français de la Culture. L’Opéra de Lyon est porteur de ce projet qui se déroulera sur une durée de trois ans et qui vise à construire et à expérimenter des structures standard de décor et à réduire l’impact écologique lié à la construction et au transport des décors.
À l’été, 36 points de sous-comptage sont ajoutés aux circuits d’électricité et de gaz du théâtre afin d’affiner le suivi de la comptabilité énergétique.
En octobre, la Monnaie lance Adamo, un projet pilote de transport à la demande à destination du public, soutenu par le Ministère fédéral de la Mobilité. Entre octobre 2022 et la mi-février 2023, les spectateur·rice·s qui se rendent au théâtre peuvent réserver un taxi confortable et partagé, permettant d’optimiser les trajets.
Entre octobre et décembre, un parking vélo sécurisé pour les spectateur·rice·s est mis en place chaque soir de représentation, en partenariat avec parking.brussels.
En octobre, le Collectif de 17h25 organise un labo technique sur le projet pilote de standardisation au théâtre du Châtelet à Paris. Il vise à créer de la cohésion entre les équipes des 5 organisations membres et à déterminer les socles méthodologiques de la coopération sur 3 ans.
En octobre, la Monnaie est nommée dans la catégorie « Durabilité » aux International Opera Awards.
En novembre, la stratégie de Responsabilité Sociétale de l’Organisation (RSO) est présentée à l’ensemble du personnel de la Monnaie.
En novembre, la Monnaie lance un cycle de conférences-débats autour de l’opéra Cassandra, qui aborde les questions de l’urgence environnementale. Une première centrée sur le documentaire Sœurs de combat, une deuxième sur l’art et l’activisme, une troisième sur la crise de l’imaginaire.
En décembre, le théâtre remplace le vieux groupe de climatisation de la cabine son du théâtre avec une temporisation acoustique.
En décembre, les ateliers costumes organisent le marché de Noël des collaborateur·rice·s de la Monnaie. Ce marché de créateur·rice·s propose des œuvres réalisées à partir d’éléments de récupération.
En décembre, la Monnaie rejoint le comité de pilotage du groupe de travail « Energie et développement durable » initié par le RAB.BKO.
En février, la Monnaie rejoint la Coalition pour des voyages d’affaires durables initiée par Bond Beter Leefmilieu.
En février, une vingtaine de responsables des départements techniques assiste à une séance d’information sur le theatre green book, un référentiel international pour des spectacles durables.
En mars, le Collectif 17h25 sélectionne la société CEN Construction pour assurer la coordination de trois ans du projet pilote de standardisation des structures de décors.
En mars, la Monnaie présente le community project Solar , un opéra abordant le thème de la conscience de l’environnement et du respect de la nature.
En mars, la Monnaie organise le premier « Midi de la RSO » pour le personnel de l’opéra. Il s’agit d’une conférence d’une heure dont le thème est la compréhension et les enjeux de la crise énergétique actuelle.
En mars, la Monnaie présente sa stratégie climatique dans le cadre d’une conférence sur la décarbonation du secteur culturel organisée par les Shifters belges.
En avril, en rejoignant le Green Deal Logistique qui vise à réduire l’impact environnemental du transport de marchandises en Région de Bruxelles-Capitale, la Monnaie s’engage d’ici 2025 à trouver un lieu de stockage pour ses décors qui soit plus proche de ses locaux bruxellois.
En avril, le Collectif de 17h25 organise un deuxième labo technique sur le projet pilote de standardisation des décors, en compagnie de 25 experts des équipes techniques des différentes institutions.
En avril, la Monnaie organise un deuxième « Midi de la RSO » pour le personnel de l’opéra dont le thème est le numérique responsable.
En juin, 53 collaborateur.trice.s rejoignent les groupes de travail thématiques qui vont œuvrer durant la saison 23-24 à la définition des plans d’actions de la stratégie RSO.
Depuis le 1er janvier 2024, nous avons banni de nos locaux tous les gobelets en plastique et en carton à usage unique. Nous évitons ainsi de jeter en moyenne 40 000 gobelets par an.